Centrafrique: calme précaire à Bria après une journée de forte tension sécuritaire©Image d'illustration
Des éléments de L'UPC oeuvrant dans la région de Basse-Kotto en mars 2018

Centrafrique: calme précaire à Bria après une journée de forte tension sécuritaire

La ville de Bria dans la Haute-Kotto a été secouée ce mardi matin par des tirs à l’arme lourde et légère. Selon les autorités de la ville et des sources locales contactées par Radio Ndeke Luka, il s’agit d’une attaque lancée par des éléments du groupe armé UPC. Attaque, repoussée par les Forces armées centrafricaines et leurs alliés.

L’attaque a été menée très tôt ce matin par des hommes armés de l’UPC qui protesteraient contre l’adhésion de certains d’entre eux aux opérations de désarment, initiées dans la région il y a une semaine. Lancée contre un check-point des Forces armées centrafricaines au quartier Gobolo et dans les quartiers périphériques de l’aérodrome de la ville, l’assaut a été repoussé par les forces loyalistes coalisées.

« L’histoire remonte au moment où l’équipe mobile de désarmement est arrivée à Bria. Vu que certains éléments dissidents de l’UPC ont bien voulu se faire désarmés, la CPC et Ali Darassa ont décidé d’attaquer la ville. Ils sont apparus au Pk22 sur l’axe Bangui et vers le quartier Gobolo pour attaquer les positions des FACA. Les militaires, appuyés par leurs alliés, les ont mis en déroute » a fait savoir Thierry Evariste Binguinendji, Préfet de la Haute-Kotto.

Un bilan moins lourd suscitant des ratissages

Les premières informations font état d’au moins deux civils blessés, dont une femme. Cependant, aucune perte en vies humaines n’a été rapportée dans les rangs de l’armée et ses alliés.

D’après d’autres sources contactées en mi-journée par Radio Ndeke Luka, les crépitements d’armes ont cessé. Toutefois les opérations de ratissages se poursuivaient. Selon les autorités locales, les assaillants continuent de roder autour de la ville. Par ailleurs,

Cette attaque est la troisième dans cette région, après celle du village Matchika à 20 kilomètres de Bambari, le 05 octobre dernier et celle de Ngakobo, 48 heures plus tard. La première avait fait au moins 38 morts, tous des civils, selon plusieurs sources.

 

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