Une attaque a visé, ce 15 mars à l’aube, la localité de Wawa dans la préfecture de la Ouaka. Après des heures de combats entre l’armée nationale et les assaillants, l’on déplore au moins 3 civils et plusieurs blessés parmi les civils. Selon les autorités locales, l’assaut a été repoussé par l’armée et un calme précaire règne dans la localité.

Selon des sources locales contactées par Radio Ndeke Luka, c’est aux environs de 4 heures du matin que les habitants du village Wawa, situé à 52 Km de Grimari sur la route de Sibut, ont été réveillés par des détonations d’armes lourdes et légères. A en croire ces sources, des hommes armés, assimilés aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), ont attaqué la position des Forces armées centrafricaines, basées dans la localité.

Après des échanges de tirs, qui ont duré plus de 2 heures, au moins 3 civils ont perdu la vie et plusieurs autres blessés. Les victimes ont été transférées à l’hôpital de Grimari pour des soins médicaux. Des scènes de pillages ainsi que des déplacements de la population ont été également enregistrés lors de l’assaut.

« Ils ont brusqué les militaires »

« Les rebelles sont arrivés vers 4h du matin. Ils ont brusqué les militaires avec des tirs avant de commencer à piller et brûler des habitations. Ce qui a fait que plusieurs personnes ont fui en brousse. Nous avons enregistré 3 morts et des blessés, tous des civils. Plusieurs lieux de commerce ont été également pillés par les assaillants », a témoigné un habitant sous couvert d’anonymat.

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Des sources hospitalières contactées à Grimari affirment avoir enregistré cinq (5) blessés, parmi lesquels, deux femmes, deux hommes et un enfant. Pour l’heure, la localité de Wawa reste sous contrôle des forces nationales appuyées par leurs alliés russes et un calme précaire y règne. Toutefois, des habitants demandent au gouvernement de renforcer le dispositif sécuritaire dans la localité.

Depuis le début de la saison sèche, les rebelles de la CPC multiplient les attaques contre les positions de l’armée à l’intérieur du pays. Le 14 février dernier, vingt militaires centrafricains ont été capturés et faits prisonniers par la CPC après l’attaque de leur base au village Sikikidé dans la préfecture de la Vakaga.

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