Centrafrique : 3 rebelles de la CPC tués dans une attaque repoussée par les FACA à Nana Bakassa©RNL/Brice Landry Ndangoui
Elément d'un groupe armé actif dans le Nord-ouest de la République centrafricaine

Centrafrique : 3 rebelles de la CPC tués dans une attaque repoussée par les FACA à Nana Bakassa

Les Forces armées centrafricaines (Faca) ont repoussé, ce lundi matin, une attaque des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) à Nana-Bakassa, située à 60 km de Bossangoa. Le bilan provisoire fait état d’au moins 3 assaillants tués et 2 autres blessés. Même si la ville est calme, les activités restent paralysées.

Selon des sources sécuritaires, aux environs de 5 heures du matin de ce lundi 24 juillet, des hommes armés de la CPC ont attaqué la ville de Nana Bakassa. Ils ont surpris la population avec des tirs nourris d’arme à feu. Après plus d’une heure d’échanges de tirs avec les Forces armées centrafricaines, les rebelles se sont retirés de la ville.

Le bilan exact de ces affrontements n’est pas encore connu. Mais, selon des sources locales,  au moins 3 combattants de la CPC auraient été tués et deux autres grièvement blessés.

 « On les voyait tirer dans tous les sens »

« Ils sont arrivés en nombre. Constitués d’hommes et de femmes lourdement armés, ils ont investi la ville aux premières heures de la matinée. On les voyait tirer dans tous les sens. Cependant, les militaires se sont défendus ardument pour mettre en déroute les agresseurs. Ces assaillants se sont retirés avec 3 corps et 2 blessés, tous des leurs », a témoigné Jérôme Gouma, sous-préfet de Nana-Bakassa.

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Même si la ville est toujours contrôlée par les Forces armées centrafricaines, plusieurs habitants sont terrés chez eux ou ont fui en brousse. Les autorités locales plaident pour le renforcement du dispositif sécuritaire dans la région.

« Notre souhait est qu’il y ait beaucoup de militaires »

« A partir du moment où toute la ville a été ébranlée, c’est le calme plat. Le marché est désert et tous les commerces sont fermés. Depuis qu’il y a eu le départ des alliés, pour les assaillants, c’est une occasion de faire de la ville ce qu’ils veulent. Notre souhait est qu’il y ait beaucoup de militaires et de soldats alliés pour garder la ville », a imploré le sous-préfet de Nana-Bakassa.

Selon les informations recueillies par Radio Ndeke Luka, des attaques similaires ont eu lieu à Bodjomo et Kadjama, localités situées dans la sous-préfecture de Markounda au Nord du pays.

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