La CPJP veut transformer les armes en outils de développement

La CPJP veut transformer les armes en outils de développement

« La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) demeure engagée et déterminée pour un retour définitif de la paix en Centrafrique, même si l’exécution des clauses de l’accord de cessez-le-feu signé en juin dernier avec Bangui tardent à se concrétiser ». C’est la substance d’une conférence de presse animée ce mercredi 27 juillet 2011 à Bangui, par Zakaria Mahamath représentant de la CPJP.

Le face à face avec les professionnels des médias s’est tenu plus d’un mois après la signature de ce cessez-le-feu ouvrant la voie à une négociation de paix durable entre les 2 parties.

Par la même occasion Zakaria Mahamath a annoncé que son équipe va retourner  à sa base à Ndele (nord) pour non seulement rendre compte, mais aussi attendre du gouvernement la mise en chantier du contenu de leur geste politique respectif.

Dans ses propos liminaires, Zakaria Mahamath, a encore indiqué : « l’heure est à la prise de conscience et à la transformation des armes en outils de développement pour un retour définitif de la paix facteur d’un essor en faveur du citoyen centrafricain ».

S’agissant des premiers pas vers la mise en application de l’accord de cessez-le-feu par le gouvernement notamment la libération de ses éléments détenus à Bangui et au Tchad, l’octroi des moyens roulants pour une sensibilisation des troupes sur la nécessité de l’accord, le cantonnement, le lieu de négociation de paix durable, Zakaria Mahamath a affirmé que « le gouvernement n’a pas encore donné une réponse favorable. Seulement, des actions sont en cours en dépit des moyens limités des autorités centrafricaines pour une issue satisfaisante ».

Au sujet du refus par la CPJP de signer un accord de cessation d’hostilités avec l’ex faction rebelle de l’Union des Forces Démocratiques  pour le Rassemblement (UFDR), le représentant de la CPJP a indiqué que « son mouvement a toujours été à l’avant-garde pour une paix durable. Une position que l’UFDR a piétiné à maintes reprises. De toutes les façons, ces deux mouvements politico-militaires de la même région ont des liens parentaux de longues dates et devraient en principe avoir un objectif commun qui est celui de combattre par exemple les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni, et non s’entredéchirer ».