Les FACA remplaceront la MICOPAX en 2013

Les FACA remplaceront la MICOPAX en 2013

La question de la sécurité dans la sous-région d’Afrique Centrale constitue l’un des axes prioritaires de ses dirigeants. La Commission Défense et Sécurité du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale poursuit ce 12 avril 2012, sa 1ère réunion extraordinaire. La rencontre se tient à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui.

Ils doivent mettre en place des stratégies sécuritaires pour une libre circulation des biens et des personnes. C’est l’un des objectifs fixés par les chefs d’Etat  major, les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, et également les experts de la sous-région en matière de défense et de sécurité.

Au menu de ce rendez-vous de taille, figure la question du retrait, d’ici 2013, de la Mission de la Consolidation de la Paix en Afrique Centrale (MICOPAX) déployée en 2008 en République Centrafricaine. Elle sera remplacée par les Forces Armées Centrafricaines (FACA).

A la veille de cette réunion, la discussion des experts en matière de sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur ce prochain retrait a porté essentiellement sur l’effectif et les moyens logistiques des FACA pour assurer une relève efficace.

Le Général Antonio Egidio Sousa Santos, Chef d’ Etat major de l’armée Angolaise interrogé par Radio Ndeke Luka a déclaré que  « assurer une sécurité et une stabilité dans la sous-région est l’une des préoccupations de l’heure ».

Pour le Général de Brigade Jean-Pierre Dolowaye, Chef d’Etat Major adjoint des FACA, « la rencontre de Bangui dresse aussi le bilan de la sécurité dans l’espace de la CEEAC. Au sujet du prochain retrait de la MICOPAX, la RCA devrait rester un Etat souverain et assurer sa propre sécurité ».

A titre de rappel, la MICOPAX a été déployée dans les zones affectées par les crises militaro-politiques en République Centrafricaine. Malgré leur présence, la question sécuritaire reste une épine dans les pieds des autorités du pays.

Outre les rebellions nationales qui, pour la plupart ont signé des accords de paix avec le pouvoir de Bangui, celles dites étrangères continuent de piller, tuer, violer la population civile centrafricaine. Pour preuve, des fréquents cas de tueries et enlèvements enregistrés ces derniers dans le Mbomou et le Haut Mbomou (est),  perpétrés par les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA). A cette liste s’ajoutent  des éléments du Général rebelle Baba Ladé dissimulés dans le centre, le nord et le nord-est du pays et qui sévissent en maitres.