Centrafrique: les usagers de la route déplorent la dégradation de l’axe Pétévo-PK9©RNL/Rodrigue Le Roi Benga
Circulation à Petevo à Bangui

Centrafrique: les usagers de la route déplorent la dégradation de l’axe Pétévo-PK9

L’axe Pétévo-PK9 à la sortie Sud-ouest de Bangui se trouve dans un état de délabrement très avancé. Il devient difficile en cette période de pluie de circuler aisément sur cette portion de la route nationale numéro 6. Les usagers appellent les autorités à réhabiliter cet axe pour leur permettre de circuler librement et éviter en même temps les accidents de circulation.

En voiture, quitter le rond point Pétévo dans le 6ème arrondissement de Bangui pour le pont de Pk9 sur la route nationale N°6, ressemble à plusieurs exercices de permis de conduire. Des nids de poule, des flaques d’eau, à certains endroits, il n’y a plus de bitume. La voie est très dégradée et rétrécie. Les conducteurs doivent faire de leur mieux pour s’en sortir avec leurs engins. Pour les conducteurs de taxi-brousse qui vont un peu loin, notamment à Mbaïki dans la Lobaye, c’est le calvaire.

« L’axe Pétévo-Bimbo est vraiment impraticable. Très souvent, je n’aime pas emprunter ce tronçon. La situation devient encore difficile lorsqu’il pleut.  Personne ne réagit face à cette dégradation. On ne sait plus que faire » a déploré un conducteur.

Du coté des passagers voire des populations riveraines, l’on se plaint régulièrement de la boue ou de la poussière soulevée au passage des engins. Des cas d’accident de la circulation sont quotidiennement enregistrés.

« Lorsque vous quittez le rond-point de Pétévo jusqu’au PK9 à moto, vous avez l’impression d’avoir effectué un voyage de Bangui à Mbaïki. Souvent, c’est lors de grandes cérémonies qu’on pense à la réhabilitation de cette voie. Le gouvernement doit la réhabiliter afin d’épargner des vies car il y a trop d’accidents sur cette route » a fait savoir un riverain.   

En réponse, le gouvernement promet tout mettre en œuvre dans un bref délai afin de réhabiliter cette voie.

« Nous avons déjà fait un plan de la voirie urbaine de la ville de Bangui. C’est pour dire que les routes doivent être reconstruites. Aujourd’hui, nous sommes entrain de penser à faire un enrobé et ça demande des moyens colossaux. Lorsque nous aurons les moyens, toutes ces routes seront réhabilitées. Tout cela sera fait avec le temps » a rassuré Guismala Hamza, ministre des Travaux publics.

Cette route devenue impraticable depuis des années est l’une des principales voies de ravitaillement de la ville de Bangui en produits champêtres.