Les ex-militaires demandent la libération de leurs compagnons d’armes

Le collectif des délégués des militaires et gendarmes retraités demande la libération de 7 de leurs compagnons d’armes arrêtés le jeudi 4 août dernier lors de leur manifestation. Ces derniers seront présentés au parquet de Bangui, le lundi 8 août. La demande de leur libération a été formulée le 6 août après-midi au cours de l’Assemblée Générale tenue à cet effet, après une rencontre avec Faustin Archange Touadéra, le premier ministre centrafricain.

Lucien Malik Passinga, secrétaire Général du collectif des délégués des militaires et gendarmes, s’excuse « pour les actes posés par certains de leurs collègues la semaine dernière ».

Ceux-ci ont enlevé et séquestré le Médiateur de la République, Paulin Pomodimo, puis l’ont conduit à la représentation de l’Union Européenne à Bangui. Les ex-militaires lui ont demandé des éclaircissements concernant sa médiation dans l’affaire du décaissement de leurs fonds octroyés par l’Union Européenne. Lucien Malik Passinga demande au gouvernement « de renoncer à la poursuite judiciaire et d’opter pour la paix qui n’a pas de prix ».

Ces anciens militaires et gendarmes retraités revendiquent le paiement de leur 31 mois d’arriérés de salaire ainsi que leur frais d’accompagnement qui s’élèvent à 19.650.000 frs pour chacun (environ 30230 euros).