Va-t-on vers un glissement du calendrier électoral ?©RNL/Stéphane José Flémalé
De g. à d. Mahamat Kamoun, Fidèle Gouandjika, Joseph Bendounga et Bruno Hyacinthe Gbiégba. Au centre, Rodrigue Le Roi Benga

Va-t-on vers un glissement du calendrier électoral ?

Plus que trois (3) mois pour la tenue du 1er tour des élections groupées en Centrafrique. D’après la Constitution et le code électoral, le corps électoral doit être convoqué 3 mois avant la date du scrutin, c’est-à-dire, le 27 septembre 2020. Cependant, le corps électoral ne peut-être convoqué qu’à l’issue du processus d’enrôlement. Alors que celui-ci, lancé le 30 juin 2020 à Bangui, se poursuit encore à l’intérieur du pays et à l’étranger. L’ANE pourra t-elle boucler ce processus dans le temps ? Faut-il respecter le délai constitutionnel ou poursuivre l’enrôlement au-delà du 27 septembre 2020, comme le souhaite l’ANE ? La Cour constitutionnelle après avoir auditionné l’ANE le mardi 8 septembre, lui a recommandé de se conformer au délai du 27 septembre 2020 pour la publication des listes électorales. Par ailleurs, en cas d’impossibilité d’en faire rapport au ministre de l’Administration du territoire et au Premier ministre. Qu’adviendra-t-il ? Se dirige-t-on vers un report des élections ?

Pour en débattre, l’équipe Patara reçoit Fidèle Gouandjika, ministre, conseiller-spécial du président de la République; Joseph Bendounga, ancien ministre et président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de Centrafrique (MDREC); Mahamat Kamoun, ancien premier ministre et président du parti « Béafrica ti é Koué » et Maitre Bruno Hyacinthe Gbiégba, conseiller juridique à l’Observatoire national des élections.