« Interdiction de la manifestation du mouvement 4500 contre l’entreprise Al-Madina »©RNL/Stéphane José Flémalé
De g.à d. Fari Tahuruka Shabazz, Euloge Doctrouvé Koï et Fidèle Gouandjika. Au centre du débat, Armando Yanguéndji

« Interdiction de la manifestation du mouvement 4500 contre l’entreprise Al-Madina »

Créé par des jeunes patriotes dans l’optique de contrecarrer les actions de la société Al-Madina avec le gouvernement, le mouvement 4500 a lancé le mardi 13 octobre 2020, sa première action à Bangui. Une marche qui devrait partir du rond-point B. Boganda pour chuter à la brigade criminelle, où un sit-in était prévu. Cependant, la police les en a empêchés, procédant ainsi à l’arrestation des trois de leurs leaders, qui seront relâchés plus tard dans la soirée.

Toutefois, entre un arrêté et une Loi, qu’est-ce qui prime ?

Pourquoi le gouvernement fait-il sourd-oreille aux plaintes des centrafricains à ce sujet ?

L’entreprise Al-Madina défie-t-elle les centrafricains ?

N’est-elle pas protégée par le pouvoir ?

A qui bénéficierait les frais supplémentaires de confection de ces documents administratifs ?

Pour répondre à ces préoccupations, l’équipe Patara reçoit Paul Crescent Beninga, un des leaders du M-4500; Euloge Doctrouvé Koï, leader de la plate forme galaxie 3003 qui soutient les actions du président Touadéra; Fari Tahuruka Shabazz, porte-parole du parti Chemin de l’espérance de Abdou Karim Meckassoua et Fidèle Gouandjika, ministre-conseiller spécial du président de la République