L’opposition démocratique est-elle dans la logique de boycotter le processus électoral ?©RNL/Stéphane José Flémalé
De g. à d. Paul Crescent Beninga, Salomon Kobo Zanedoka et Fidèle Gouandjika. Au centre du débat, Armando Yanguéndji et Rodrigue Le Roi Benga

L’opposition démocratique est-elle dans la logique de boycotter le processus électoral ?

Dans deux (2) mois, les centrafricains seront appelés aux urnes pour élire leur président et leurs représentants à l’Assemblée nationale. Mais des voix, plus précisément dans l’opposition démocratique, continuent de s’élever pour contester le processus en cours. La coalition de l’opposition démocratique COD-2020 exige l’annulation de la mise en place des nouveaux membres de l’Autorité nationale des élections. Quand à la société civile, elle demande l’audit du fichier électoral. Cependant en dépit de quelques irrégularités constatées, le pouvoir estime être sur les rails pour la tenue des scrutins dans le délai constitutionnel et surtout dans la transparence et la crédibilité.

La COD-2020 est-elle dans la logique de boycotter le processus électoral ? Pourquoi, à chaque étape du processus, l’opposition dénonce des dysfonctionnements ? Est-elle vraiment prête pour participer aux scrutins ? Le pouvoir a-t-il mis en place un plan de hold-up électoral afin de remporter le scrutin dès le 1er tour? Avec cette allure, le gouvernement peut-il vraiment organiser une élection crédible, apaisée et sans contestations ? Pour en débattre, l’équipe Patara reçoit Paul Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de travail de la société civile et leader du M-4500, Salomon Kobo Zanedoka, secrétaire exécutif permanent de la COD-2020 et Fidèle Gouandjika, ministre, conseiller spécial du président de la République.