Quel avenir pour la justice centrafricaine après la libération d’Hassan Bouba ?©RNL/Stéphane José Flémalé
Les principaux intervenants sur le plateau de l'émission Patara. Au centre du débat, Armando Yanguendji

Quel avenir pour la justice centrafricaine après la libération d’Hassan Bouba ?

Arrêté le 19 novembre 2021 par la Cour pénale spéciale (CPS) et libéré une semaine après par les autorités centrafricaines, Hassan Bouba Ali, ministre de l’Elevage, est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le numéro 2 de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa avait intégré le gouvernement Ngrébada suite à l’Accord politique pour la paix et la réconciliation avant d’être reconduit dans l’actuel équipe gouvernementale dirigée par Henri-Marie Dondra Dondra. Suite à cela, des organisations des droits de l’Homme, de la société civile, la coalition des victimes et bien d’autres entités s’indignent de cet acte. Elles estiment que ce fait constitue une atteinte à l’indépendance de la justice en République centrafricaine. Alors, qui a ordonné la libération par la force d’Hassan Bouba ? Quelles sont les conséquences de cet acte sur l’avenir de la justice en RCA ? Quel espoir pour les victimes qui, après cette libération, se disent abandonnées à leur triste sort ? Pour en débattre, Armando Yanguendji reçoit Alexis N’dui Yabela, conseiller politique du président de l’Assemblée nationale ; Gervais Opportun Bodangaï, chargé de communication à la Cour pénale spéciale ; maitre Arlette Sombo Dibele, avocate et membre de la société civile ainsi que Dominique Désiré Erénon, président du parti Marche pour la démocratie et le salut du Peuple.