Ngaïssona reprend la présidence de la fédération centrafricaine de football

Patrice-Edouard Ngaïssona a repris ce samedi, après un an et un mois d’absence, ses activités à la présidence de la fédération centrafricaine de football. L’annonce a été faite au cours d’une rencontre regroupant les membres de la ligue de Bangui, les présidents et secrétaires généraux des clubs de première, deuxième division, ainsi que les responsables du football féminin. 

La reconduction de M. Ngaïssona à la tête de la fédération ne pose aucun problème juridique. Le président de la commission juridique de la fédération centrafricaine de football (FCF), José-Christian Londomon, a affirmé que Patrice-Edouard Ngaïssona n’avait pas fini son mandant, et rien ne l’empêche de reprendre son poste de présidence.

« Si après une certaine absence, M. Ngaïssona peut reprendre ses activités de président de la fédération, juridiquement rien ne l’empêche tant qu’il n’a pas encore fini son mandat », a expliqué le président de la commission juridique.

Selon le spécialiste du droit, l’appartenance à un parti politique ou un à un mouvement politico-militaire ne figure nullement dans les conditions pouvant empêcher l’élection d’un candidat à la fédération centrafricaine de football. José-Christian Londomon a précisé qu’il s’agit d’un problème d’éthique et que seule la personne concernée détient la réponse.

« Parmi les incompatibilités pour devenir membre ou président de la fédération, nulle part l’appartenance à un parti politique ou à un mouvement politico-militaire n’y figure », a-t-il ajouté.

Pour Patrice-Edouard Ngaïssona, revenir à la présidence de la fédération, est un facteur pour ramener la paix dans le pays, ce qu’il ne faut pas confondre avec ses activités au niveau du mouvement politico-militaire, Antibalaka.

« Ce sont deux situations distinctes qu’il ne faut pas mélanger. Mais avec les Antibalaka, c’est pour ramener la paix et au niveau du football, c’est également pour ramener la paix », a-t-il indiqué.

La fédération centrafricaine de football a dirigé par le premier vice-président, Célestin Yanendji, après l’absence de Patrice Edourd Ngaïssona.