RCA: Albert Stanislas Koumbobacko conteste le vote qui lui est attribué pour le ballon d’or 2018©RNL / Juvénal Kohérépédé
Albert Stanislas Koumoubaka

RCA: Albert Stanislas Koumbobacko conteste le vote qui lui est attribué pour le ballon d’or 2018

Le choix  pour le ballon d’or 2018 de l’attaquant français Karim Benzema attribué au chroniqueur sportif centrafricain Albert Stanislas Koumbobacko (ASK) par France Football, a fait un buzz sur les réseaux sociaux. Un vote que Albert Stanislas Koumbobacko rejette.

Selon le vote, Albert Stanislas Koumbobacko a porté son premier choix sur l’attaquant français Karim Benzema, ce qui a provoqué un tôlé dans le monde sportif centrafricain et international. Le grief, la faible performance de l’attaquant français, exclu de l’équipe de France. Albert Stanislas Koumbobacko a déclaré sur Radio Ndeke Luka ne pas se reconnaitre dans ce choix.

« Quand j’étais à Radio Centrafrique de 2002 à 2014, je faisais ce jeu-concours. Le résultat était diffusé sur les chaînes internationales pour montrer que tel a fait ceci. Je suis parti de là en 2015. En 2018, je suis à Bangui FM et je n’ai pas participer à ce jeu-concours. Je ne le reconnais pas« .   

Selon Albert Stanislas Koumbobacko « c’est le classement de 2014-2015 qui a été reproduit en 2018, ce n’est pas normal« .

Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas tardé. Plusieurs internautes ont qualifié ce vote d’étonnant.

Joint au téléphone par Radio Ndeke Luka depuis Paris jeudi 13 décembre, Franck Simon de France Football a affirmé avoir recueilli personnellement le vote du chroniqueur centrafricain Albert Stanislas Kombobacko vendredi 7 novembre.

Franck Simon se dit étonné que le journaliste sportif centrafricain ne puisse pas se reconnaitre dans le vote qu’il a fait sans aucune pression. Depuis deux ans, c’est France Football qui repris la main dans le choix du ballon d’or. Cette année, le trophée est remis à Luka Modric.

Selon Franck Simon, le vote du ballon d’or, réalisé chaque année, est un honneur fait à des journalistes et chroniqueurs sportifs du monde entier. Il ne s’agit nullement d’un « jeu-concours » comme l’a relevé Albert Stanislas Koumbobacko.