Philippe, la soixantaine, à Galabadja, dans le 8e arrondissement raconte

«En 1997, pendant la mutinerie de quelques éléments de l’armée centrafricaine, le bruit a couru que les hommes devaient fuir parce que les mutins allaient envahir les quartiers nord de Bangui pour tuer tous les hommes. Ce fut la panique générale. J’ai couru jusqu’à perdre mon souffle. Je suis tombé dans un fossé et me suis blessé à la jambe.»