Bangui : Importante saisie de boissons frelatées par l’OCRB

Bangui : Importante saisie de boissons frelatées par l’OCRB

  Plus de 800 cartons de canettes frelatées Bear Beer ont été saisies par l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme. Une prise rendue possible grâce à la collaboration de certains habitants de Bangui.

Selon Bienvenu Zokoé, Directeur Général de l’OCRB, ils ont décidé d’intervenir pour « procéder à la saisie importante de plus de 800 cartons soit au total plus 19.000 boissons complètement périmées ».  Sur les cartons de Bear Beer saisis, il y a deux dates de péremption. La date initiale fixée au « 28-02-2017 », et celle falsifiée qui rallonge l’expiration de ces mêmes boissons au « 28-12-2017 », a ajouté le Directeur Bienvenu Zokoé qui salue au passage, la «vigilance de certains habitants des périphéries du 5ème arrondissement et quartier Boéing ».

Mis à l’index, Désiré Ngakolahondji – le revendeur, réfute les accusations portées à son encontre : « Je ne reconnais pas ce qui m’est reproché », martèle-t-il précisant que « Yannick – (le gérant de l’alimentation Tata Vicky) l’a appelé pour lui « proposer des boissons Bear Beer qu’il solde à 10.000 Fcfa ». Intéressé par cette affaire, Désiré Ngakolahondji affirme avoir dit à Yannick Serge Ngomsio qu’il n’a pas « l’argent nécessaire pour prendre une grande quantité », mais finalement, ils se sont entendus.

De son côté, Yannick prétend ne pas savoir que les canettes de Bear Beer sont arrivées à expiration. « Il y a des jeunes qui sont venues me rencontrer pour me dire que j’avais des produits qui arrivaient à expiration », déclare le gérant de l’alimentation Tata Vicky ajoutant que son magasinier lui ayant confirmé l’information, il a accepté la proposition des jeunes de lui solder ces produits. Généralement, indique Yannick, il vend « le carton de Bear Beer à 19.000 Fcfa », mais avec cette situation,  il a décidé de les livrer « à 10.000 Fcfa », ce qui va leur permettre de les revendre à « 500 francs la canette ». 

Veiller à la qualité des produits mis sur le marché centrafricain, c’est de toute évidence, la responsabilité du ministère en charge du commerce.