FACA et Séléka s’affrontent à Bambari, malgré l’appel à un cessez-le-feu lancé par la CEEAC

FACA et Séléka s’affrontent à Bambari, malgré l’appel à un cessez-le-feu lancé par la CEEAC

Des violents combats se seraient déroulés à Bambari (centre-est) le 28 décembre 2012 entre les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et la coalition des rebelles de la Séléka. Ces affrontements auraient eu lieu malgré un appel de cessez-le-feu lancé la veille par les experts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) en mission à Bangui.  Cette mission  doit étudier et mettre en place les modalités et le calendrier des pourparlers à Libreville au Gabon. Au sujet des dits affrontements, aucun bilan officiel n’est encore disponible.

L’information de ces combats  a été révélée par des sources dignes de foi. De ce fait, à Bambari, la situation reste encore très confuse alors que des sources militaires ont affirmé « reprendre le contrôle de la ville. Une ville occupée il y’a plus d’une semaine par ces assaillants ».

Mais les rebelles de leur côté, ont déclaré avoir « opposé une résistance à l’attaque des FACA. Selon le Porte-parole de l’UFDR, leurs éléments sur le terrain ont administré une lourde perte en hommes et en matériels aux forces armées centrafricaines. Il a confirmé également que leurs éléments auraient progressé jusqu’à Dékoa (nord) ».

D’après les reporters de Radio Ndeke Luka, plusieurs dizaines de blessés dans les rangs des forces loyalistes ont été transférés vendredi soir à l’Hôpital de l’Amitié et à l’hôpital Communautaire de Bangui.

Selon les témoignages reçus dans ces formations sanitaires, « la plupart des victimes sont soumises à des interventions chirurgicales. Certains chirurgiens, radiologues ont été rappelés d’urgence pour assister les victimes ».

Il faut dire que la crise centrafricaine n’est pas restée sans conséquences. Les jeunes travailleurs sur le site de l’usine électrique de Boali III la ville de Boali  (95 kilomètres de Bangui), en ont fait les frais. Ils se retrouvent désormais au chômage. Un chômage lié au retrait temporaire de leur employeur qu’est l’Ambassade de Chine en Centrafrique par rapport aux hostilités.

La diplomatie chinoise a temporairement plié bagages après celle des Etats Unis d’Amérique.

Au chapitre diplomatique toujours, des rumeurs ont fait état d’une éventuelle traversée massive des réfugiés centrafricains à Zongo (sud de Bangui en République Démocratique du Congo RDC).

Des rumeurs démenties sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Michel Tiazo maire de cette province congolaise. Il se dit « ne pas reconnaitre l’existence des réfugiés centrafricains à Zongo. Pour lui, les transactions entre Bangui et Zongo se font comme d’habitude ».