Désarmement : les Centrafricains doivent être à l’avant-garde, selon une association féminine

La Coalition des femmes pour la reconstruction en République centrafricaine (CFP-RCA) estime que les Forces armées centrafricaines (FACA) doivent se trouver à l’avant-garde du processus de désarmement des bandes armées qui écument le pays.

La Coalition exige ainsi le réarmement des FACA pour qu’elles puissent s’acquitter de cette mission.

« Les forces étrangères qui sont chez nous ont pour mission d’appuyer et aider le gouvernement. Les Centrafricains doivent être devant et les autres derrière eux », a suggéré, lors d’une conférence de presse mardi, à Bangui, la coordonnatrice de la CFP-RCA, Marie-Solange Pagonendji-Ndakala.

« Je crois que le fils du pays doit d’abord s’engager. C’est pour cette raison que la population et même la présidente de transition Catherine Samba Panza ont insisté qu’il faut réarmer les FACA », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le Réseau des ONG de promotion et de défense des droits de l’Homme a exhorté les troupes étrangères déployées en Centrafrique à faire usage de la force, s’il le faut, en vue de mettre fin à la violence.

Maitre Barthélémy Morouba, coordonnateur adjoint du Réseau, a appelé ces troupes à cesser « d’assister passivement aux violences ». « Ils ont un mandat robuste. Il faut utiliser ce mandat pour imposer la paix, si nous ne voulons pas nous -même nous imposer cette paix », a estimé l’avocat.

Il a enfin demandé que tous les auteurs de crimes graves commis depuis 2012 en Centrafrique soient traduits en justice.