ANE : 38 % de taux de participation au scrutin référendaire

ANE : 38 % de taux de participation au scrutin référendaire

Le taux de participation au scrutin référendaire est de 38 % et reste cependant insatisfait. Ce résultat provisoire est publié ce lundi 21 novembre par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Le « Oui » l’emporte par 93 % contre 7 % de « Non ». 

Le rapport de la présidente de l’ANE, Marie-Madeleine N’Kouet Hoornaert, a relevé que sur l’ensemble du territoire national, l’engouement pour le scrutin référendaire a été ressenti dans le Mbomou et la Ouaka avec respectivement un taux de participation de 68 % et 63 %. La Basse Kotto n’a pas fait exception à la règle avec un taux de participation de 55 %.

Par contre, le taux de participation dans le Bamingui Bangoran a été de 1 %. Cependant, le vote référendaire à l’extérieur est de 7 %. La Vakaga a fait 10 % tandis que l’Ouham Péndé compte 16 %.

Le rapport de l’ANE a constaté que les documents électoraux ont été mal tenus par les membres de certains bureaux de vote. La transmission des procès verbaux au siège de l’ANE a connu un retard qui a impacté sur la date de publication des résultats provisoires.

L’institution en charge de l’organisation des élections en Centrafrique va transmettre son rapport à la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT) pour validation.

Multiplication de accords politiques

Deux partis politiques, l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) d’Anicet Georges Dologuélé et le Parti Travailliste Kwa Na Kwa (KNK) de l’ancien président François Bozizé Yangouvonda ont tissé une alliance ce mardi 22 novembre en vue de faire front commun le 27 décembre 2015.

Le KNK, par la voix de son secrétaire général, Bertin Béa, appelle tous les ouvrières et ouvriers, partisans, à voter Anicet Georges Dologuélé, seul politique qui, selon lui, peut rassembler le peuple centrafricain déchiré par la crise.

« Il y a eu autour de cette question beaucoup de spéculation, ce qui est tout à fait normal. Aujourd’hui, il n’y a plus de spéculations, les choses sont devenues claires. Le KNK et l’URCA ont signé un accord de partenariat politique. Cela coupe court à toutes ces spéculations. Par ma voix aujourd’hui, j’invite les militantes et militants du KNK à se mettre résolument dans la discipline en accord avec les organes de base du parti URCA pour qu’ensemble, nous nous battions pour que dès le 1er tour, le candidat Anicet Georges Dologuélé, candidat de l’URCA, soit élu », avant d’ajouter que « Le président Dologuélé est quelqu’un qui a toujours eu des positions médianes, d’apaisement. »

Pour le président de l’URCA, la signature de cet accord politique électoral est placée sous le signe de l’unité. « Ce que nous venons de faire est la magie des partis politiques ; les partis politiques dépassent les hommes. Ce sont des appareils qui se construisent dans la durée », a déclaré le candidat Dologuélé.

« Pour nous, la réconciliation et la paix, ce n’est pas un slogan. Nous ne sommes pas au pouvoir, nous ne faisons pas un acte de réconciliation mais de rassemblement dès le départ. Nous nous rassemblons avec un parti important qui est la parti Kwa Na Kwa », a-t-il ajouté.

Un pacte a été signé le 12 décembre dernier, avec le Parti d’action pour le développement (PAD) de Laurent Gon-Baba pour soutenir la candidature de Anicet Georges Dologuélé à l’élection présidentielle.

Déjà le 8 décembre, l’association politique dénommée MOUNI, Mouvement national des indépendants avait même signé une alliance avec l’URCA pour la même cause.