Accusé d’intelligence avec l’UPC par un responsable du FPRC, le président Abdou Karim Meckassoua dément être impliqué dans les conflits qui opposent depuis plusieurs semaines, les deux groupes rebelles rivaux. Une réaction intervenue ce vendredi, 17 février. « Mon nom a été cité par un entrepreneur politico-militaire dans la presse et sur les médias sociaux », a déclaré Abdou Karim Meckassoua qui précise que cette accusation vise à le « mêler à des projets de déstabilisation du pays ».
Le président de l’Assemblée Nationale précise par ailleurs qu’il « désapprouve catégoriquement ces accusations »,qu’il juge « irresponsables ». Il ajoute se consacrer depuis son élection à rendre la première chambre du Parlement « plus crédible », afin d’en faire « une institution phare de la RCA », assumant sa mission au « service de son peuple et de ses seuls intérêts ».
Serein quant à la mise en œuvre de la mission confiée au Parlement, Abdou Karim Meckassoua déclare que « rien ne le fera dévier de la voix constitutionnelle librement choisi avec l’Assemblée nationale au service de la démocratie à bâtir ».
C’est depuis plusieurs mois que le FPRC de Nourredine Adam et l’UPC d’Ali Darassa s’affrontent dans la Ouaka et une partie de la Haute-Kotto. La semaine dernière, la Minusca a dû faire usage de la force pour arrêter une colonne armée qui avait franchi la ligne rouge afin d’attaquer Bambari. Le chef-détat major du FPRC le général Joseph Zoundeko a été victime d’un bombardement par hélicoptère de la force onusienne.