Centrafrique : la jeunesse de la Ouaka appelée à s’engager dans la protection de l’environnement©RNL
Un aperçu de la ville de Bambari en 2021

Centrafrique : la jeunesse de la Ouaka appelée à s’engager dans la protection de l’environnement

La coupe anarchique de bois et la fabrication de briques dans les quartiers détruisent davantage l’environnement à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka. Cette destruction, selon le responsable régional de l’environnement, impacte la vie de la population locale.

C’est devant une soixantaine de jeunes et leurs leaders que le directeur régional de l’Environnement a présenté les conséquences de certaines activités humaines sur l’environnement. Ce technicien de l’environnement a pointé du doigt la coupe anarchique de bois, liée à la fabrication de briques, une activité qui, selon lui, impacte le quotidien de la population.

« Ce n’est pas une bonne pratique »

« La déforestation est très accentuée dans toute la ville de Bambari. Nous avons constaté la dégradation du sol, la pollution des eaux ainsi que les feux de brousse. Ce qui est très préoccupant. Puisque lorsqu’on détruit autant d’arbres, cela crée un changement climatique et a des impacts sur la vie de la population. Ce n’est pas une bonne pratique », a dénoncé Eugène Bruno Magonga, directeur régional de l’Environnement.

-Lire aussi : Protection de l’environnement : le dilemme des artisans centrafricains

Cette rencontre, portant sur le thème « Protection de l’environnement et opportunité durable pour les jeunes », vise à impliquer la jeunesse dans la lutte contre le changement climatique. D’où, cet appel à l’engagement.

« Peu d’acteurs interviennent dans ce domaine »

« L’environnement, c’est quelque chose qui nous concerne tous. Notre vie dépend de l’environnement dans lequel nous vivons. Nous avons constaté que nous sommes envahis par des déchets plastiques. Particulièrement, les sachets. Malheureusement, peu d’acteurs interviennent dans ce domaine. Trop souvent, on nous parle de défenseurs des droits des enfants, de la femme… », a déploré Christ-Roi Kpangorama, président du Conseil préfectoral de la jeunesse de la Ouaka.

La rencontre a été organisée dans le cadre de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août de chaque année. Cependant à Bambari, cette journée a été commémorée en différé, le 18 août dernier.

-Lire aussi : One Forest Summit » de Libreville : « un moment clé pour avancer sur l’action climatique et la préservation de la biodiversité »