Plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort en Centrafrique

La République centrafricaine, tout comme les pays membres des Nations unies, a célébré le 10 octobre 2011, la journée mondiale de l’abolition de la peine de mort. Diverses manifestations dont un débat ont été organisées par les activistes des Droits de l’Homme, pour commémorer cette journée. C’est une occasion pour les activistes centrafricains de réaffirmer que « l’abolition universelle de la peine de mort constitue l’une des priorités en matière des droits de l’Homme ».

L’Alliance Française de Bangui a été le lieu des manifestions de la journée mondiale de l’abolition de la peine de mort en Centrafrique. L’Observatoire Centrafricain des droits de l’Homme et l’Ambassade de France en Centrafrique ont joué la carte des organisateurs des activités. L’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-RCA) et la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme ont également joint leur voix et appellent à inscrire l’abolition de la peine de mort dans le droit positif en Centrafrique.

Un film documentaire, retraçant la croisade de Robert Badinter, un activiste français pour l’abolition de la peine de mort en France a été projeté devant plusieurs dizaines de spectateurs. S’en est suivi une conférence-débat autour du sujet.

Pour Etienne Arnould, Directeur de l’Alliance Française, « la journée revêt une importance pour la dignité humaine à travers le monde ». Il se dit d’ailleurs « optimiste quant à l’abolition de cette peine en RCA, qui continue de prononcer la peine de mort à chaque session judiciaire ».

La journée mondiale de la peine de mort a été retenue officiellement par l’Union Européenne en 2007, par le conseil de l’Europe. Elle est célébrée chaque année le 10 octobre.