COP-28 : l’avenir de la Planète de nouveau remis sur la table à Dubaï
Sultan Al-Djaber, PDG d’un groupe pétrolier des Emirats arabes unis lors de l'ouverture, le 30 novembre 2023 de la COP 28 à Dubaï. @Droits réservés

COP-28 : l’avenir de la Planète de nouveau remis sur la table à Dubaï

Ouverture, ce 30 novembre à Dubaï aux Emirats arabes unis, des travaux de la Conférence des Parties (COP 28). Cette rencontre internationale permet de réfléchir et de revoir les engagements pris par les Etats membres, visant à œuvrer pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du réchauffement climatique.

Du 30 novembre au 12 décembre, les gouvernements, organisations de la société civile et autres spécialistes de l’environnement vont revoir les obligations que chaque Etat s’est volontairement données pour faire face aux effets du dérèglement climatique. Ce dérèglement provoque, depuis des années, des déplacements de populations ayant fui les inondations et la sécheresse.

L’agenda de cette COP 28 portera sur le développement du Fonds d’aide, l’implication grandissante des Nations industrialisées et de celles en développement ; la diminution progressive de la dépendance aux énergies fossiles telles que, le pétrole, le charbon et le gaz. Ces contraintes obligent les Etats à opter pour les énergies renouvelables, notamment les énergies solaires, éoliennes et hydrographiques. Le rendez-vous, dirigé par le Sultan Al-Djaber, PDG d’un groupe pétrolier, permet également aux Nations d’insister sur le financement des pays pollueurs comme les Emirats arabes unis, les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Canada et l’Australie. Ce financement est la seule condition de compenser les pertes et dommages subis par les pays pauvres et leur donner les moyens de s’adapter aux effets du dérèglement climatique.

Les pays africains occupent une place non-négligeable dans ces pourparlers. Notamment, ceux du Bassin du Congo, considérés par les spécialistes comme pays solution compte tenu de leur importante écologie, leur vaste espace vert qui permettrait de faire des stocks importants de carbone.

En somme, la justice climatique doit être renforcée pour l’application des engagements pris pour la régulation du réchauffement climatique et de la résolution des gros problèmes environnementaux auxquels l’humanité est confrontée.

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