La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) se dote d’un nouvel édifice dans la capitale centrafricaine. Il s’agit d’un immeuble d’une dizaine d’étages, surplombant l’avenue de l’Indépendance, à proximité de l’Assemblée nationale. L’inauguration a lieu, ce 30 novembre, en présence des cadres de la sous-région et des autorités centrafricaines.
Construit sur une superficie de 22.700 m2, cet édifice de 65 m (R+11), comporte des salles de conseil, des bureaux, des salons de réception, des appartements pour le personnel et des services de la direction nationale.
Elevé au pied de la colline de Bas-Oubangui, à proximité de l’Assemblée nationale, le bâtiment représente un cadre idéal pour le renforcement de l’économie nationale, selon le gouverneur de la BEAC.
« Renforcer la fondation de l’économie »
« Cet ouvrage que nous célébrons aujourd’hui la réalisation, représente l’engagement de la BEAC à renforcer sa présence en terre centrafricaine, en tant qu’acteur principal du système financier sous régional. Je suis convaincu qu’ensemble, main dans la main, nous pourrions renforcer la fondation de l’économie centrafricaine et créer les conditions susceptibles de favoriser un avenir meilleur pour tous les Centrafricains », a affirmé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC.
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Si la BEAC apporte un soutien aux politiques économiques des Etats membres, le gouvernement centrafricain, lui, voit en cette réalisation une résilience malgré la situation sociopolitique du pays.
« Paramètres essentiels de la résilience »
« De telles réalisations constituent des paramètres essentiels de la résilience remarquable, dont notre système bancaire a fait montre face aux chocs successifs qu’a connus la République centrafricaine tout en continuant de soutenir le financement de l’économie nationale », a fait savoir Félix Moloua, Premier ministre centrafricain.
Inauguré ce 30 novembre, la pose de la première pierre de cet immeuble a eu lieu en 2009. Les travaux, réalisés par l’entreprise chinoise Xiang-Chi, ont coûté environ 10 milliards de francs CFA.
Selon les responsables de la BEAC, l’ancien bâtiment, situé au centre-ville, est remis aux autorités centrafricaines. Celles-ci décideront de ce qu’elles comptent en faire pour le bien du pays.
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