Le code électoral centrafricain en voie de révision

Le gouvernement Centrafricain par le biais du Ministère  de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, entend réviser le code électoral centrafricain. A cet effet, un atelier du comité de concertation sur cette révision est ouvert 28 novembre 2011 à Bangui. La Cérémonie d’ouverture  a été présidée par le Premier Ministre Faustin Archange Touadera.

Il s’agit là de la toute première rencontre pour  ce  comité de concertation. Les représentants des ministères concernés, des partis politiques, de la société civile, en sont entre autre, les membres du dit comité qui prennent part actuellement à ces travaux.

Selon Bachirou Modibo Walidou chargé de mission au Ministère de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, « le gouvernement a appris beaucoup de chose sur la manière d’organiser les élections. Dans lacunes sont apparues dans la manière d’organiser la commission électorale indépendante. Dans le code électoral lui-même, on s’est rendu compte qu’il y avait des insuffisances. C’est ainsi que le gouvernement a décidé d’une relecture ».

Pour Maitre Nicolas Tiangaye, coordonateur du Front pour l’annulation et la reprise des élections de 2011 en Centrafrique (FARE 2011), cette assise, ouvrira plus tard la voix aux revendications du FARE. « Nous voulons une démarche globale, qui prend en compte l’ensemble des revendications de l’opposition démocratique. Nous considérons cette réunion comme une réunion technique qui ouvrira plus tard la voix à toutes nos revendications » a-t-il dit.

La Cour constitutionnelle centrafricaine avait approuvé en août 2009 le nouveau code électoral centrafricain. La décision avait été prise en dépit des critiques de l’opposition. L’Assemblée nationale avait adopté fin juin 2099 un code électoral révisé suite à une recommandation d’un forum sur la paix. Les députés de l’opposition avaient boycotté le vote, estimant que l’article relatif à la désignation du président de la Commission électorale indépendante (CEI) ne garantit pas son indépendance.

Une situation qui avait répercuté très négativement sur l’organisation des dernières élections dans le pays.