La quiétude des populations des villages périphériques de Bambari (centre-est) (nord) reste sérieusement perturbée ces derniers temps. Une femme a été retrouvée morte ligotée contre un arbre le 20 février dernier au village Ngoulinga à 5 kilomètres de la ville dans une zone d’élevage. Le forfait a été commis par un groupe des personnes non identifiées, armées de machettes et gourdins.
L’information a été confirmée le 6 mars 2012, par l’adjoint au maire de la ville de Bambari. Interrogée par le correspondant de Radio Ndeke Luka, l’autorité municipale a indiqué que ces malfrats ne sont pas à leur 1er forfait.
« Dimanche dernier, ils se sont pris systématiquement à tous les paysans surtout femmes de retour de leurs travaux quotidiens. Les bandits opèrent souvent au moment où les pistes rurales sont désertées de passagers », a-t-il précisé.
Devant la recrudescence de ces violences, la population de Bambari a décidé elle-même de se lancer à la trousse de ces personnes mal intentionnées. Une manière de rétablir la libre circulation.
Pourtant, ont mentionné les responsables de l’ONG Mercy Corps, une vingtaine de gendarmes et policiers ont été outillés à la notion de sécurisation de la population urbaine.
Par ailleurs à Kafargada situé 25 kilomètres de Birao sur l’axe Amdafock Centrafrique-Soudan (nord), les passagers d’un véhicule de marque Land-cruiser ont été dépossédé de tous leurs biens, dont une somme de 3 millions de francs CFA (environ 4615 euros). L’évènement s’est déroulé le week-end dernier.
Le correspondant de Radio Ndeke Luka a expliqué que les malfrats ont posé leur acte aux environs de 16 heures locales (15TU), alors que les victimes se rendaient à un marché hebdomadaire. Les évadés ont pu alerter la Force tripartite RCA-Tchad-Soudan basée à Birao. Elle s’était rendue sur les lieux vers 19 heures locales (18TU).