Le Conseil constitutionnel de la République centrafricaine a rendu, ce 14 novembre 2025, la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle prévue le 28 décembre. Sur dix candidatures déposées, sept ont été validées, tandis que trois ont été jugées inéligibles en raison de diverses irrégularités administratives et juridiques.
Au total, sept candidats sont définitivement retenus pour le scrutin du 28 décembre 2025. Parmi eux figurent notamment le président sortant Faustin-Archange Touadera, ainsi que les anciens Premiers ministres Henri Marie Dondra et Anicet Georges Dologuélé. S’y ajoutent également Eddy Symphorien Kparekouti, Serge Ghislain Djori, Marcelin Yalimende et Aristide Briand Reboas. Ces sept personnalités politiques peuvent désormais se concentrer sur leur campagne électorale à quelques semaines du scrutin.
En revanche, les candidatures inéligibles sont celles de Jean-Michel Mandaba, dont le dossier a été rejeté pour absence de propriété bâtie et fraude ; Saint-Cyr Tanza, écarté pour faux et usage de faux ; et Parfait Symphorien Nzanga, candidat indépendant, déclaré inéligible en raison de l’absence de titre de propriété bâtie, de concession non détenue, ainsi que du non-respect du niveau académique requis (BTS, Bac+2).
Cette décision intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. Depuis le début d’octobre, l’annonce des candidatures des présidents des partis Unité Républicaine (UNIR) et Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) avait suscité de vifs débats et alimenté l’opinion publique, provoquant spéculations et tensions au sein de la scène politique.
Désormais validés, les candidats peuvent se concentrer sur la campagne électorale et la préparation du vote prévu le 28 décembre 2025, alors que le pays se prépare à un rendez-vous crucial pour sa stabilité et sa gouvernance.
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