La sous-région vient s’initier à Bangui aux normes ITIE

La sous-région vient s’initier à Bangui aux normes ITIE

Dernier dans presque tous les domaines, la République Centrafricaine grâce à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), occupe la 1ère place dans la sous-région. Et c’est à Bangui que les pays voisins et autres viennent désormais s’abreuver à la source dans ce domaine.

C’est ainsi qu’il faut considérer la tenue, ce 12 mars 2012, de la première conférence sous régionale de l’ITIE de la zone de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Les travaux se déroulent  à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. 40 participants venus des pays de l’espace CEMAC prennent part à ses assises de 4 jours.

Selon Robert Moïdokana coordonnateur de l’ITIE-RCA, « plusieurs sous thèmes ont été retenus pour cette première conférence sous régionale en plus du thème central : « Pérenniser l’ITIE en Afrique Centrale ». Il sera également question de sujets techniques, politiques et diplomatiques liés à la réussite de la mise en œuvre de l’ITIE ».

Pour le Professeur Jérémie Mack-Doumba coordonnateur de l’ITIE de la République Démocratique du Congo (RDC), l’un des pays participants, « c’est une fierté pour eux de participer à ce partage d’expériences. Il s’agit d’un rendez-vous du donner et du recevoir ».

Notons que la Cérémonie d’ouverture des travaux de cette conférence a été présidée par Faustin Archange Touadéra 1er Ministre Centrafricain.  A titre de rappel, le trophée de la mise en œuvre rapide et réussie de l’ITIE a été décerné à la République Centrafricaine le 02 Mars 2011.

Il faut que rappeler que l’ITIE a été lancée en 2003 à Londres et ses principes constituent la pierre angulaire de l’initiative. Le premier principe fait état de la conviction que l’exploitation prudente des richesses en ressources naturelles devrait constituer un moteur important pour la croissance économique durable qui contribue au développement durable et à la réduction de la pauvreté mais qui, faute d’une bonne gestion, peut avoir des répercussions défavorables sur le plan économique et social.

L’obligation de rendre compte de l’exploitation des ressources minières est aussi un des principes et des flux financiers qu’elles génèrent est aussi in des principes énoncés. « Tous les paiements matériels, versés par les entreprises aux gouvernements, au titre de l’exploitation pétrolière, gazière et minière (« les paiements ») et toutes les recettes matérielles, reçues par les gouvernements de la part des entreprises pétrolières, gazières et minières sont publiés et diffusés régulièrement au grand public sous une forme accessible, complète et compréhensible »