FPRC dément les accusations de distribution d’armes à Ippy

FPRC dément les accusations de distribution d’armes à Ippy

La coalition du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) a décliné son inculpation dans une remise d’armes à des jeunes à Ippy dans la préfecture de la Ouaka.

« Nous démentons cette information et la rejetons en bloc », a répliqué commandant Aboubacar Sidik, porte-parole de ce mouvement rebelle face aux propos de la Minusca les suspectant la veille de distribuer des armes à Ippy. Il a trouvé que « ce n’est pas bon de la part de la Minusca de porter de fausses accusations contre la coalition FPRC ».

Une mission conjointe est descendue sur les lieux pour vérification. « Ces derniers temps, la Minusca s’est rendue à Ippy avec notre chef d’état-major pour constater les faits », a mentionné le porte-parole. Les populations civiles ont également été interrogées.

Pour le FPRC, « la population détient des armes artisanales » dans la majeure partie des préfectures du pays, et que la coalition n’a nullement été à l’origine d’une quelconque distribution d’armes à des jeunes. « Nous ne pouvons pas distribuer des armes à la population », a relevé Aboubacar Sidik expliquant que le mouvement « en a besoin pour combattre l’UPC ».

Sur leur projet de marcher sur Bambari malgré le départ d’Ali Darassa de la ville, le commandant Sidik a affirmé que « ce n’est pas l’objectif principal ». Il est question de « chasser Ali Darassa hors de la République Centrafricaine ainsi que tous ses complices ». Bambari ne sera donc qu’un passage transitoire pour éradiquer les « tortures, exploitations, crimes » institués par le chef de l’UPC et ses proches.

Promettant de le traquer jusqu’à son dernier retranchement, le porte-parole du FPRC a aussi interpellé la Minusca face à ce qu’il qualifie d’un jeu en faveur du retrait d’Ali Darassa de Bambari laissant « tous les autres dans la ville » malgré les mesures onusiennes de faire de « Bambari, ville sans groupes armés ».

Mardi dans un communiqué, la Mission a dénoncé une dotation illégale qui permettrait au FPRC « de poursuivre son offensive sur Bambari en violation de la ligne de démarcation tenue par les forces onusiennes ».